button011_A-propos-AFS.pngbutton021_Conseils.pngbutton031_Sen-Sej90.pngbutton041_Fra-Sej90.pngbutton051_Fra-Sej365.pngbutton061_Sen-Mariage.pngbutton072_Fra-Mariage.pngbutton081_Fra-Quel-Visa.pngbutton091_Fra-VLSTS.pngbutton101_Fra-TS1.pngbutton111_Fra-TS10.pngbutton121_Fra-Regrouo-Fami.pngbutton141_Fra-Natur-Mariage.pngbutton151_Sen-Natur-Mariage.pngbutton131_Fra-Immig-Droit.pngbutton161_Fra-Vie.pngbutton171_Liens-Utiles.pngbutton181_MaJ.png

liseret.png

 

Convention

Dans ces colonnes, je me contente de détailler notre expérience et nos conseils pour un acte de mariage civil en France. Le mariage religieux ne fait absolument pas l'objet de ces propos, sauf à l'étape n° 6 où je prends la peine d'indiquer que la mairie française demande si un culte sera organisé le même jour que le mariage civil.

Compte tenu que nous faisons partager notre expérience personnelle sur le sujet, je précise notre situation de l’époque :

-      Je n'avais jamais été marié auparavant,

-      Ma femme n'avait jamais été mariée auparavant,

-      Nous n'avions pas (ni l'un, ni l'autre) d'enfant,

-      Nous avons toujours été en situation régulière (France et Sénégal),

-      Nous n'exerçons et n’exercions pas de fonctions consulaires ou militaires,

-      Notre mariage date de 2011.

Si votre situation diffère de la nôtre, voire si elle est davantage complexe, voici une adresse internet que j'ai trouvée et qui est riche de renseignements (attention, à l'instar de notre site, il s'agit d'une source d'informations issues d'une association et non d'une administration civile étatique ; vérifiez bien leurs indications avant de vous lancer : cliquez sur ce lien.

Principe et avantages

Se marier en France n'est pas la procédure la plus simple, sinon ce ne serait pas la France... Toutefois, cela comporte plusieurs avantages de vie :

-    l'Administration civile française jouit d'une reconnaissance internationale (il n'est pas demandé de justificatifs dits de « cohésion »),

-    Une simple photocopie du Livret de famille et de l'Acte de mariage en France suffit pour prouver votre union civile lors de vos démarches futures sur le territoire tricolore,

-    Le « visa de long séjour3 au titre du « Regroupement familial » est obtenu plus rapidement que pour un mariage effectué hors des frontières françaises.

Je l'ai écrit et je le rappelle : décider de se marier en France plutôt qu'au Sénégal ou ailleurs, est un choix personnel de vie. A vous de décider ensemble la formule qui vous convienne la mieux.

Différents papiers « clef » pour un mariage en France ou ailleurs

Compte tenu du nombre de questions qui m’ont été adressés sur le sujet, je me contente de relater ici les différences administratives majeures d’un mariage civil en France et d’un mariage au Sénégal :

-                 Pour la France : il faut au préalable des démarches en mairie française, obtenir le Certificat de Coutumes auprès du Consulat du Sénégal siégeant en France,

-                 Pour le Sénégal : il est « préférable » d’obtenir le Certificat de Capacité à Mariage auprès des autorités administratives implantées au Sénégal ; si ce document n’est pas toujours exigé au Sénégal, il le sera malgré tout si vous désirez que les autorités françaises reconnaissent civilement votre mariage (obtention d’un Livret de famille français, et, derechef, des droits qu’ont un couple marié avec un conjoint de français),

-                 Pour le Sénégal : toujours si vous désirez par la suite que les autorités françaises reconnaissent civilement votre mariage et vous octroient vos droits inhérents, il faut que le conjoint renonce au régime de polygamie,

-                 Pour le Sénégal et la France : après le mariage civil, et toujours si vous désirez par la suite que les autorités françaises / Sénégalaises reconnaissent civilement votre mariage et vous octroient vos droits inhérents, il faut faire les démarches dites de « transcription ».

Autre point important : il faut que l'adresse de résidence notifiée sur le passeport de la personne sénégalaise soit celle où elle réside réellement. Dans le cas contraire, faîtes modifier ce document en conséquence avant toute démarche en France.

Voici pour compléter et clore le sujet du mariage à l’étranger, des informations :

-                 Issues du site du Ministère des Affaires Etrangères de France cliquez sur ce lien,

-                 Et d’autres issues du site Service Public : cliquez sur ce lien.

L’art de la synchronisation

Pour se marier en France, il faut déposer un dossier dans la mairie du lieu de résidence du futur conjoint qui vit en France.

Les deux principales difficultés à entreprendre sont :

-        Que les documents à présenter doivent être tous datés de moins de 3 mois (sauf une tolérance de 6 mois, pour la mairie française uniquement, à propos de l' « Acte intégral de naissance » de la personne sénégalaise et de 12 mois pour le « Certificat de coutume ») ; sachant que certains sont longs à produire, il faut donc organiser sa construction du dossier dans un ordre compatible,

-        Que la personne sénégalaise soit présente sur le territoire français pour au moins 3 rendez-vous : au Consulat du Sénégal en France, à la mairie pour le dépôt de dossier... et au mariage !

Il y a ainsi une stratégie de synchronisation à mettre en œuvre. A ce sujet, sachez que le « Certificat de coutume » que produira le Consulat du Sénégal en France, première pièce importante du dossier, est valable 1 an pour la mairie française.

Il vous appartient donc de savoir si vous préférez le produire "tranquillement" d'abord, et entreprendre ensuite le reste des démarches ; ou bien de tout enchaîner de concert avec l'administration française. Concevez que notre démarche que je vais vous détailler est celle où tout a été réalisé dans la foulée.

Si vous optez pour la même stratégie que nous, sachez qu'en suivant nos indications (et avec un tout petit peu de chance mais surtout de la ténacité), nous avons mené cette procédure en moins de 2 mois seulement (date arrêtée du mariage civil en France).

Si votre amoureux(se) ne réside pas encore en France à la date de votre union civile souhaitée (ce qui fût notre cas), cela permet donc de tout réaliser qu'avec un seul « visa de court de séjour en France de moins de 3 mois » et donc qu'un seul voyage.

J'ajoute que, en ce qui nous concerne, nous n'avons pas usé pour ce faire du visa spécifique « visa de court séjour en vue de se marier » ; pour en connaître nos raisons (bonnes ou pas) et pour en savoir davantage, consultez les détails dans notre onglet "Séjourner en France (moins de 3 mois)".

Ensuite, en ce qui concerne le passeport de la personne sénégalaise, il faut qu'il soit valide au moins 6 mois à compter de la date de dépôt du dossier en mairie française.

Pour information et vérification que tout se passe toujours comme nous l'avons vécu, consultez le site du Service Public français en cliquant ici.

Alors, vous avez tous les deux au moins 18 ans et de sexe différent ? Même pas peur ? Voici comment nous avons procédé...

Encore un peu de théorie (importante) avant la pratique

A propos des éléments internationaux qui constitueront le dossier de mariage en France

Ce qui est pratique, c'est que tous les documents émis par la République du Sénégal et la France sont rédigés... en langue française. En revanche, si l'un des futurs conjoints est né dans un pays où les documents établis ne le sont pas en langue française (et vous aurez besoin, au minimum, d' « actes intégraux de naissance », voire de copies d' « acte de divorce et certificats de non-remariage » le cas échéant), ou bien si l’un des futurs conjoints a un ou des enfants nés dans un pays produisant des documents dans une langue autre que le français… ils devront être traduits par un professionnel agréé par l'Etat français (c’est-à-dire reconnu par les pouvoirs civils français).

Ce même principe est aussi applicable si, lorsque vous aurez choisis vos témoins de mariage, leur pièce d'identité/passeport n'est pas en langue française... Pour ce dernier point, essayez de faciliter les choses en les choisissant bien…

A ma connaissance, l'Etat du Sénégal n'oblige pas de contacter un traducteur agréé (consulter quand même le Consulat du Sénégal en France au préalable). En revanche, je sais que l'Etat français est tatillon sur le sujet. Il faut alors demander à l’Ambassade de France du pays où sont établis vos documents, les adresses des traducteurs que l’Etat français ne pourra et ne remettra jamais en cause. Une fois votre choix fait sur un des traducteurs proposés, renseignez-vous :

-        Sur ses émoluments (sa rémunération est souvent élevée par rapport aux coûts de la vie locale),

-        Mais surtout de ses délais, car les actes ne doivent pas être datés de plus de 3 ou 6 mois avant votre date de mariage voulu.

Choisir les Lois qui régiront votre mariage

La Convention de La Haye datée du 14 mars 1978 (et qui est entrée en vigueur en France le 01 septembre 1992) détermine les règles qui s'appliquent aux époux qui se marient depuis le 01 septembre 1992 ou bien qui souhaitent changer la loi applicable à leur régime matrimonial.

Les futurs époux doivent choisir la loi de leur futur régime matrimonial parmi l'une des trois lois suivantes :

-        La loi d'un Etat dont l'un des futurs époux a la nationalité au moment du contrat,

-        La loi de l'Etat sur le territoire duquel l'un des futurs époux a sa résidence habituelle au moment du contrat,

-        La loi du premier Etat sur le territoire duquel l'un des futurs époux établira une nouvelle résidence habituelle après le mariage.

Si vous décidez de ne pas acter officiellement votre choix, les futurs époux seront obligatoirement soumis à la loi de l'Etat sur le territoire sur lequel ils établiront leur première résidence habituelle après le mariage. Ce fût notre choix, et nous ne pouvons apporter notre expérience que sur ce sujet.

Sachez qu'il existe malgré tout des exceptions et des changements civils qui peuvent intervenir durant le mariage (volontairement ou automatiquement). Vue la complexité, et pour ne pas être trop hors sujet, je vous invite, si cela vous préoccupe, à consulter un notaire.

En outre, si le choix par défaut ne vous satisfait pas, aux termes du droit français votre choix devra figurer dans un « contrat de mariage » établi par un notaire français ou par des agents diplomatiques ou consulaires habilités. Cet acte devra être conforme à la loi française et reçu dans les formes légales. 

La pratique – Etape n° 1/7 : « Se mettre d’accord »

Choisir le régime matrimonial proposé par la réglementation française

C'est tellement important et les implications de vie sont si subtiles qu'il ne faut pas attendre de remplir les papiers pour y réfléchir. En ce qui nous concerne, nous voulions donc nous marier en France et être sous couvert des lois françaises et donc du régime matrimonial français. La France en propose 4 sortes et il est obligatoire d'en choisir un.

Notez toutefois que :

-        Certains régimes matrimoniaux peuvent être aménagés mais, dans ce cas, il faut que ceci soit acté par un notaire français et que ce document soit disponible avant d'entreprendre toute chose,

-        Ce choix de régime matrimonial et/ou son aménagement peuvent malgré tout être changé(s) à partir de 2 ans de mariage, toujours à condition de faire intervenir un notaire français.

Si vous choisissez une situation où doit intervenir un notaire français, sachez que ses frais dépendent de l'importance et de la nature des biens meubles ou immeubles qui vous souhaitez mentionner dans le contrat (frais de procédure et de publicité). Dans tous les cas, les futurs époux devront en outre s'acquitter d'un droit fiscal qui était fixé en 2011 à 125€ (82 000FCFA).

Dans le détail, les 4 seuls régimes proposés par la France sont :

-        La communauté d’acquêts avec aménagements ; par contrat acté chez un notaire, le couple peut quand même en modifier certaines clauses, comme par exemple convenir qu'en cas de décès de l'un des deux, l'autre héritera en totalité des biens de la communauté),

-        La communauté universelle (tous les biens des futurs époux présents et à venir sont communs à l'exception des biens à caractère personnel tels que les vêtements et linge et des instruments de travail nécessaires à la profession de l'un des futurs époux sauf s'ils dépendent d'un fonds de commerce faisant partie de la communauté),

-        La séparation de biens (les futurs époux conservent l'administration, la jouissance et la libre disposition de leurs biens personnels ; à défaut de convention contraire, ils contribuent aux charges du mariage en fonction de leurs ressources),

-        La participation aux acquêts (pendant la durée du mariage, ce régime fonctionne comme si les futurs époux étaient mariés sous le régime de « la séparation de biens » ; s'il y a une dissolution du mariage, l'époux qui s'est le moins enrichi a droit à une créance de participation égale à la moitié de la différence existante entre la valeur des deux patrimoines de chaque époux acquis pendant le mariage).

Par défaut de « Contrat de mariage », le régime matrimonial en France est celle de la communauté réduite aux acquêts.

Pour vérifier si ceci est toujours vrai, consulter le site du Service Public français : en cliquant ici, mais également, le cas échéant, consulter un notaire.

Se synchroniser !

Oui, mais…. « Rien ne sert de courir, il faut partir à point... ».

Que de paradoxes… Effectivement, j'ai déjà attiré votre attention sur le sujet. Ayez conscience qu'à partir des lievre.jpgpoints n° 2 et n° 3 détaillés plus loin dans ce post, toutes les procédures doivent se faire en moins de 3 mois à compter de la date du premier document émis.

Cela vaut bien sûr pour ceux inhérents à la personne française dont les démarches sont détaillées à l'étape 2/7, mais aussi pour ceux inhérents à la personne sénégalaise dont les démarches sont détaillées à l'étape 3/7.

Par la pratique :

-        1 : Nous avons arrêté ensemble une période durant laquelle ma chérie pouvait présenter une disponibilité professionnelle de la part de son employeur au Sénégal,

-        2 : J'ai présenté un dossier dans ma mairie et obtenu une « Attestation d'hébergement » (procédure pour un visa de court séjour détaillée en cliquant ici),

-        3 : Nous avons ainsi pu fixer notre date symbolique de mariage,

-        4 : Ma chérie a réservé des billets d'avion correspondants à cette période,

-        5 : Lorsque ma chérie a réceptionné l' « attestation d'hébergement », elle s'est ensuite occupée des démarches de demande de « visa de court séjour pour raison touristique ou familiale »,

-        6 : Le moment clef de la synchronisation ; environ 15 jours avant le départ de mon épouse, nous avons commencé ensemble, bien que chacun de son côté, à constituer les documents nécessaires (détaillés au point n° 2 pour la personne française, et au point n° 5 pour la personne sénégalaise) en même temps.

Vous l'avez compris, c’est à partir du point 6, que nous avons eu 3 mois pour tout faire. Et c'est très faisable si, comme nous, vous y êtes bien préparés et organisés.

Les témoins : Choisissez-les bien, et faites-les travailler !

Nous avons choisis ensemble nos témoins de mariage. Et je concède ici que nous ne les avons pas choisi que pour des considérations affectives : nous nous sommes assurés qu’ils étaient en mesure de produire des documents d’Etat civil valides au moins jusqu’au jour du mariage civil (puisqu’ils seront actés) et, bien-sûr, rédigés en langue française (pièces d’identité, passeport et/ou titre de séjour).

En droit français, sachez que les témoins d’un mariage civil doivent être au nombre de 2 minimum, jusqu’à 4 maximum. Ils doivent, en outre, tous être majeurs et avoir des papiers d'identité valides au moins jusqu'au jour du mariage.

Pour vous faire une idée sur notre organisation, nous avons préparé ce qui suit entre les points 1 et 2 décrits plus haut.

Une fois choisis, nous avons pris contact avec nos témoins et nous nous sommes assuré qu’ils puissent être présents le jour du mariage (c’est trop bête, mais il faut y penser !). Plus sérieusement, nous leur avons demandé si :

-        Leur papier d'identité est valide jusqu'au jour du mariage,

-        L'adresse qui figure sur leur papier d’identité est bien celle de leur adresse réelle de résidence au jour du mariage (car cela peut constituer un blocage pour la Mairie française).

Pour finir d'être casse-pieds avec eux, nous leur avons demandé de préparer des photocopies lisibles de leurs justificatifs d'identité (carte d'identité recto+verso ou passeport, et, le cas échéant, de leur « Titre de séjour »), puis de les faire certifier conformes par leur Mairie de domiciliation.

Nous leur avons, enfin, demandé quelle est leur profession. Nous l’avons bien notée car c'est un élément à déclarer dans le dossier de mariage à l’étape 6/7.

La pratique – Etape n° 2/7 : « Se préparer avant la venue de la personne sénégalaise en France »

Bien sûr, j'avais déjà en poche une pièce d'identité en cours de validité. La semaine précédente de l'arrivée en France de ma chérie, j'avais fait des démarches pour obtenir les documents suivants :

-        2 actes de naissance originaux datés de moins de 3 mois à compter pour le jour prévu de notre mariage (pour information, il en faut bien 2 exemplaires : un pour le Consulat du Sénégal en France + un autre pour la mairie française),

-        1 original de justificatif de domicile,

-        1 enveloppe classique préaffranchie au tarif lettre en France, libellée à mon nom et adresse complète en France.

Ce n'était pas obligatoire, mais ce fût très pratique : Nous avions des copies (peu importe en revanche de leur date) des « Actes intégraux de naissance » et, car c’est mon cas, d’un « Acte intégral de décès », de nos parents respectifs. Cela nous avait été très pratique pour remplir correctement et sans le stress du doute, de toute une partie du dossier de renseignements civils à compléter à la Mairie (étape 6/7).

Effectivement, il nous a fallu déclarer leur civilité sans erreur (dates de naissance/décès, lieus des événements, orthographe et intégralité des prénoms). Il faut maîtriser également pour les parents vivants :

-        Quelle leur profession,

-        Quelle est leur situation professionnelle (salarié(e) du public ou du privé, ou retraité(e)),

-        Quelle est leur adresse complète au moment du mariage.

A propos des actes civils pour les personnes ayant eues des événements (naissance, mariages…) à l’étranger mais résidantes déjà en France

Vous pouvez, certes, demander à de la famille ou à des amis de faire les démarches pour vous à la mairie de l’événement ou aux tribunaux locaux compétents, puis attendre que les documents vous parviennent par voie postale, puis, le cas échéant, les faire traduire en langue française.

Mais vous avez aussi la possibilité de solliciter la Chancellerie du Ministère des affaires étrangères en France.

En leur indiquant la date, le lieu, l’événement et les nom(s)/prénom(s) du (ou des) titulaire(s) de l’acte civil désiré, complété par une enveloppe timbrée libellée à vos nom et adresse, vous pouvez faire votre demande par voie postale ici :

Ministère des Affaires étrangères

Service central d’Etat civil

11 rue de la Maison Blanche

F-44941 NANTES CEDEX 09

FRANCE

Plus rapide, vous pouvez également le faire par internet en cliquant ici.

Pour connaître toutes ces démarches, consulter le site du Ministère des Affaires étrangères en cliquant ici.

Cas spécifique n° 1 : Un ou les futurs mariés a/ont fait l’objet d’un divorce

Si vous avez fait l'objet d'un ou plusieurs mariage(s) divorcé(s), préparer également 2 actes du dernier mariage + 2 copies du jugement de divorce + 2 certificats de non-remariage à obtenir auprès de la mairie du lieu de naissance.

Cas spécifique n° 2 : Un ou les futurs mariés a/ont fait l’objet d’un veuvage

Si vous avez fait l'objet d'un ou plusieurs veuvage(s), préparer également<2 actes de ce(s) mariage(s) +2 actes de décès + 2 certificats de non-remariage à obtenir auprès de la mairie du lieu de naissance.

Cas spécifique n° 3 : Les futurs mariés ont déjà ensemble un ou des enfants

Si vous avez déjà un ou des enfants avec votre futur(e) conjoint, préparer également 2 actes de naissance intégraux par enfant.

Cas spécifique n° 4 : Un ou les futurs mariés sont militaires, agents diplomatiques ou consulaires

Si le/la futur(e) conjoint français est militaire, il(elle) est soumis(e) en plus à la loi française n° 2005-270 datée du 04 mars 2005 modifiée par l'Ordonnance n° 2007-465 datée du 29 mars 2007.

Cette loi l’oblige, au préalable de toute démarche, à obtenir l’autorisation du Ministre de la Défense pour se marier avec un étranger. Soyez vigilent : peut-être que l'Etat du Sénégal réclame également des autorisations spéciales, mais là, je ne sais rien du tout sur le sujet. Renseignez-vous bien avant !

Consulter la loi n° 2005-270 du 04/03/2005 du site LégiFrance : cliquez ici.

Consulter l'Ordonnance n° 2007-465 du 29/03/2007 du site LégiFrance : cliquez ici.

Dans le cas d’agent diplomatique ou consulaire, le mariage est réglementé par le Décret français n° 69-222 daté du 06 mars 1969 et modifié par le Décret n° 85-375 daté du 30 mars 1985.

Encore une fois, j'attire votre vigilance que je ne maîtrise pas du tout s’il y a des obligations également sur le sujet pour l’Etat du Sénégal. Bis repetita : Renseignez-vous avant !

Consulter le Décret 69-222 du 06/03/1969 modifié du site LégiFrance : cliquez ici.

La pratique – Etape n° 3/7 : « L’arrivée de la personne sénégalaise en France : Oui, mais pas les mains vides ! »

Ma chérie est arrivée en France avec un « visa de court séjour » de type « visa de court séjour pour une visite touristique, familiale ou professionnelle ». Et elle n'est donc pas arrivée les mains vides... D'abord, avec plein de bisous, ensuite, moins drôle, avec des papiers...

Revenons à nos moutons ! Pour cette étape, elle avait en poche uniquement des documents rédigés en langue française ; il s'agissait de :

-        2 voire 3 actes de naissance originaux datés de moins de 3 mois à compter pour le jour prévu de notre mariage (pour information, il en faut bien au moins 2 exemplaires : un pour le Consulat du Sénégal en France + un pour la mairie française + un pour une inscription à la Sécurité Sociale française si vous voulez vous établir en France),

-        2 certificats de célibat originaux datés de moins de 3 mois à compter pour le jour prévu de notre mariage ; ces documents, que ma chérie a obtenus à la mairie de son lieu de naissance, lui ont coûtés 1500 FCFA chaque exemplaire en 2011 ; Ils doivent obligatoirement indiquer que le signataire est l' « Officier de l'Etat civil » (pour information, il en faut bien 2 exemplaires : un pour le Consulat du Sénégal en France + un pour la mairie française),

-        1 justificatif de domicile original daté de moins de 3 mois à compter pour le jour prévu de notre mariage.

A l'instar de mes recommandations sur le sujet à l'étape 2/7, ayez les documents relatifs à la civilité des parents de la personne sénégalaise et notez bien leur profession, situation professionnelle et leur adresse complète.

Par ailleurs, bien que ce ne fût pas notre démarche personnelle, si vous désirez obtenir un « Titre de séjour » relatif au conjoint de français sans repasser par le Sénégal où il faudra initialiser une procédure « Visa long séjour », la personne sénégalaise doit emporter également avec elle un extrait de son casier judiciaire sénégalais et tous ses diplômes (en particulier s’ils ont été obtenus dans une école française, et plus généralement s’ils sont reconnus et d’un niveau supérieur ou égal à celui de la classe de 3ème)

A propos des justificatifs de domicile sénégalais

La mairie française demandera des justificatifs de domicile pour les deux futurs époux. Pour des résidents habituels en France, un avis d'imposition, une quittance de loyer ou une facture d'électricité ou de la compagnie des eaux est suffisante.

En revanche, si comme moi votre chéri(e) ne résidait pas encore avec vous en France, ce n'est pas évident à fournir dès lors que lesdites factures n'étaient pas à son nom... Et qu'au Sénégal, il n'y a pas d'impôts indirects (veinards) et donc pas d'avis d'imposition sur le revenu par exemple. Et inutile de palabrer avec les fonctionnaires en France pour expliquer ce phénomène…

Nous avons obtenu un « Certificat de domicile » rédigé par le Délégué de quartier de résidence de ma chérie. Ce document, mentionnant le nom et la fonction du signataire, ainsi qu'une date et un cachet, sera accepté par les services de l'Officier de l'état civil français.

A propos des cas spécifiques – mariage(s) antérieur(s), divorce(s), veuvage(s), militaire, agent diplomatique et consulaire

Ce que j'ai pris la peine de décrire à l'étape 2/7 est intégralement applicable ici et dans les mêmes conditions.

La pratique – Etape n° 4/7 : « Un premier tour en Mairie française »

… Mais avant de s’y précipiter, sauf si vous avez la chance d'y avoir une photocopieuse en libre-service, il va falloir trouver et faire fonctionner la machine de Gütenberg.

Nous avions photocopié :

-        2 exemplaires du passeport du futur conjoint étranger (pages avec état civil + celle avec son adresse + celle avec son visa),

-        2 exemplaires recto/verso de la pièce d'identité du futur conjoint français,

-        1 exemplaire du certificat de célibat du futur conjoint étranger,

-        1 exemplaire du justificatif de domicile du futur conjoint français.

Nous sommes donc allé en mairie et avons fait certifier conformes toutes ces photocopies et en avons profité pour demander le dossier de « mariage ».

La pratique – Etape n° 5/7 : « Au Consulat du Sénégal en France »

Cette étape décrit comment nous avons obtenu notre « Certificat de coutume » (expérience vécue en février 2011). C'est un des éléments clef du dossier qui sera nécessaire à la Mairie française.

Nous avions emporté avec nous :

-        Le passeport de la personne de la personne sénégalaise,

-        Un exemplaire des photocopies des pages de ce passeport certifiées conformes de moins de 3 mois par la Mairie (étape 4/7),

-        La pièce d'identité valide de la personne française,

-        Un exemplaire des photocopies recto/verso de la pièce d'identité certifiée conforme de moins de 3 mois par la Mairie (étape 4/7),

-        Un exemplaire d'acte intégral de naissance de la personne sénégalaise daté de moins de 3 mois,

-        Un exemplaire d'acte intégral de naissance de la personne française daté de moins de 3 mois,

-        Un exemplaire original du certificat de célibat de la personne sénégalaise daté de moins de 3 mois,

-        La photocopie du certificat de célibat de la personne sénégalaise certifiée conforme de moins de 3 mois par la Mairie (étape 4/7),

-        + à considérer le cas échéant : un exemplaire de toutes les pièces spécifiques liées à votre cas et décrites à l'étape 2/7 qui sont datés de moins de 3 mois (actes de divorce, veuvage, enfant(s) avec le futur conjoint, professions militaire, consulaire ou diplomatique).

Alors direction le Consulat du Sénégal en France ! La présence physique des deux futurs époux est obligatoire (pas de dérogation possible).

Pour la région parisienne, le Consulat du Sénégal en France est situé au 22 rue de l’Amiral Hamelin, 75116 PARIS.

En voiture, c'est très difficile de trouver une place pour se garer : même les parkings souterrains (et en plus très chers) affichent régulièrement complets.

Pour se rendre sur place, c’est davantage accessible par le métro ligne 6, station "Boissière" ou par la ligne 9, station "Iéna". Les dépôts de dossiers ne se font que le matin de 09h30 à 12h00 du lundi au vendredi.

Le téléphone direct pour l’Etat civil dans ce consulat est le +33 1 44 05 38 68.

Le numéro de téléphone du standard est le +33 1 44 05 38 48.

Le numéro du FAX de cette institution est le +33 1 47 55 99 40.

Leur adresse mail est cgsf@consulsen-paris.fr.

Leur site internet est : http://www.consulsen-paris.com/.

Nous nous sommes présentés dans le premier bureau à droite du troisième étage (arrivés dans l’allée pavée juste après le porche, nous avons d'abord pris la première porte de gauche, puis emprunté l'escalier). Les portes n'ouvrent qu'à 09h00 et il faut faire le "pied de grue". Vous ne serez pas seuls à attendre leur ouverture... Un autre conseil sur le même sujet : l'attente est souvent longue ; considérez que cela va prendre toute la matinée... Ce fût notre cas malgré notre arrivée trois quarts d’heure d'avance !

A l'affût du temps, sachez que le délai d’obtention du « Certificat de coutume » est de 21 jours grand minimum (en tenant compte de la publication des bans dans ce Consulat et en Mairie du lieu de résidence du futur conjoint Sénégalais, majoré des délais internes et de la disponibilité du Grand Consul dont la signature est obligatoire).

A titre d'information, vous aurez à déclarer si votre union fait l'objet d'une dot ou non, et, le cas échéant, de son montant. Vous aurez aussi à vous prononcer sur la monogamie du futur époux (obligatoire pour un mariage reconnu en France). Si vous êtes très pressé, sachez que le « Certificat de coutume » peut être retiré à la même adresse que lorsque le délai de 21 jours minimum est soldé. L'horaire pour ce faire est de 14h30 à 17h30.

Vous désirez connaître la liste de tous les Consulats du Sénégal en France ? Alors, cliquez ici.

Un retour d’expérience utile

Malgré nos efforts de rigueur, nous essuyé (mais heureusement évité) des erreurs administratives à l’enregistrement de  nos dossiers (tant à cet instant qu’à la Mairie française : voir plus loin dans cette page).

Aussi, à cette étape 5/7, l'agent consulaire avait commis 2 erreurs durant l'établissement de notre dossier. D'abord, il manquait un des prénoms de ma mère sur le document que je devais signer. En réalité, il apparaissait bien sur son écran, mais pas sur le papier. Cela aurait, par la suite, pu être à l'origine d'erreur sur la production du « Certificat de coutume » et je ne doute pas que la Mairie française nous eûmes fait la remarque...

Ensuite, toujours sur mon compte, il avait mélangé les prénoms composés et les prénoms multiples. Pour être plus clair dans mes propos, il faut comprendre qu'en France, il est traditionnellement et donc souvent fait usage de plusieurs prénoms utiles pour l'Etat civil et pas nécessairement utilisés dans la vie courante. Je tâche de détailler clairement ce phénomène, car je me suis aperçu que cela n’était pas évident pour ma chérie.

Exemple :

Dans la vie courante, "Jean-Pierre DUPOND" se fait appeler "Jean-Pierre DUPOND".

Toutefois, ses parents lui ont donné plusieurs autres prénoms, certes, non usuels dans la vie courante, mais qui sont inscrits dans son registre d'Etat civil.

Ainsi "Jean-Pierre DUPOND" est intégralement enregistré dans l'Etat civil français comme le nommé "Jean-Pierre, Paul, Henri-Jacques DUPOND". Notez bien les 2 virgules séparatrices.

Donc, cette personne a 3 prénoms dont deux sont composés :

-        "Jean-Pierre",

-        "Paul",

-        et "Henri-Jacques".

Si je reprends mon exemple, disons que l'agent consulaire, au lieu de m'inscrire comme le nommé :

"Jean-Pierre, Paul, Henri-Jacques DUPOND" (donc les 3 prénoms dont 2 composés avec un tiret),

Il m'aurait inscrit comme le nommé :

"Jean, Pierre, Paul, Henri, Jacques DUPOND" (donc 5 prénoms !).

Trop tatillon me direz-vous ? C'est possible, mais personnellement, je n'ai pas voulu courir le risque de tester si ce détail pouvait être à l'origine d'un refus de dossier en Mairie française ou, pire, d'un défaut de notre « Acte civil de mariage » et dans le « Livret de famille ».

La morale de l'histoire ? Lisez bien attentivement ce que vous signez !!!

Que faire en cas de délais excessif ?

Il faut un peu de chance, mais surtout de la ténacité. Demandez une audience auprès du Grand Consul.

Pour notre part, nous avons même anticipé cette variable. Audacieux, nous avons sollicité une audience auprès du Grand Consul afin de lui exposer notre cas spécifique (difficultés rencontrées par ma chérie car elle était encore sous contrat de travail au Sénégal et ne pouvait séjourner en France que pendant une durée fixe non négociable). Il n'a pas manqué de nous rappeler l'incompressibilité du délai de 21 jours qui tient compte de la réglementation sénégalaise vis-à-vis de la publication des bans. Il nous a toutefois rassurés, d'abord, par son aimable écoute, ensuite par sa sensibilité, en nous garantissant de la célérité de ses services. De cet échange, nous en gardons un bon souvenir car ce Monsieur a tenu parole. Nous en profitons pour lui adresser notre gratitude sincère car ce "petit papier" a été l'élément incontournable du grand départ de notre toute nouvelle vie d'amoureux. Merci à vous Monsieur Léopold Faye.

La pratique – Etape n° 6/7 : « En attendant le Certificat de coutume, ne pas s’endormir ! »

Récupérez les photocopies certifiées conformes de vos témoins. Vous pouvez commencer à compléter le dossier de demande de mariage que vous aviez récupéré à l'étape 4/7.

Ces documents sont faciles à remplir si vous avez suivi nos conseils. Nous vous recommandons fortement de la patience et de la rigueur ! Ces renseignements seront ceux à partir desquels sera établi votre Livret de famille et votre Acte de mariage.

Une erreur ou une coquille peuvent avoir des conséquences civiles assez compliquées à résoudre par la suite car il faudra justifier des erreurs auprès d'un Tribunal administratif, qui, en outre, est une procédure très longue en France.

Recopiez ainsi les données calmement et très lisiblement. Proscrivez l'écriture classique pour user de celle avec des CAPITALES D'IMPRIMERIE... et surtout soyez très lisibles.

Vous devrez notamment indiquer pour les futurs époux, les parents respectifs et pour tous les témoins :

-        Leur nom (y compris nom de jeune fille pour les femmes mariées),

-        Leur(s) prénom(s),

-        Leur profession,

-        Leur adresse.

Pour les futurs époux et leurs parents respectifs, il faut également indiquer :

-        La date de naissance,

-        Le pays de naissance,

-        Le lieu de naissance et son département si c'est en France,

-        Le cas échéant pour le(s) parent(s) concerné(s), leur date de décès,

-        La situation professionnelle.

Pour les futurs époux, il vous faudra indiquer :

-        Votre adresse de domiciliation commune,

-        Si vous avez des enfants en commun,

-        Si vous souhaitez poursuivre l'acte civil par un mariage religieux le jour même (nota : ceci ne sert qu'à indiquer si la mairie doit répondre aux requêtes d'officine de votre culte),

-        Si vous avez contracté un contrat de mariage (il faudra, dans ce cas, préciser le nom du notaire et son numéro de téléphone),

-        Et, enfin, la date voulue pour votre mariage !

Attention, car cette date doit être d'au moins 4 semaines postérieures à celle de la remise du dossier de votre mariage, ceci en tenant compte du délai réglementaire de la publication des bans en France.

La pratique – Etape n° 7/7 : « Dépôt du dossier final de mariage à la mairie française »

Nous avions récupéré le « Certificat de coutume ». Pas d'emballement encore : nous y vérifié qu'il n'y a pas d'erreur ni de coquille dans nos états civils !

Et voici que tout le dossier est prêt, rendez-vous en Mairie !

A l'instar du Consulat du Sénégal en France, vous devez vous présenter obligatoirement en couple.

En poche, vous avez :

-        Tout le dossier proprement rempli et sans erreur décrit à l'étape 6/7,

-        L'original du Certificat de coutume daté de moins de 12 mois,

-        Le passeport de la personne sénégalaise,

-        Un exemplaire des photocopies des pages du passeport certifiées conformes de moins de 3 mois par la Mairie elle-même,

-        La pièce d'identité de la personne française,

-        Un exemplaire des photocopies du recto/verso de la pièce d'identité certifiées conforme de moins de 3 mois par la Mairie elle-même,

-        Un exemplaire d'acte intégral de naissance de la personne sénégalaise daté de moins de 6 mois,

-        Un exemplaire d'acte intégral de naissance de la personne française daté de moins de 3 mois,

-        Un exemplaire original du certificat de célibat de la personne sénégalaise daté de moins de 3 mois,

-        La photocopie du justificatif de domicile de la personne française daté de moins de 3 mois et certifiée conforme par la Mairie elle-même,

-        Un justificatif de domicile de la personne sénégalaise daté de moins de 3 mois,

-        le cas échéant : Un exemplaire de votre contrat de mariage uniquement si vous avez opté pour cette option décrite au début de ce post,

-        Un exemplaire de toutes les photocopies des pièces d'identité de vos témoins, en cours de validité et certifiés conforme par leur mairie de moins de 3 mois,

-        le cas échéant : Un exemplaire de toutes les pièces spécifiques liées à votre cas et décrites à l'étape 2/7 qui sont datées de moins de 3 mois (actes de divorce, veuvage, enfant(s) avec le futur conjoint, actes et autorisation pour les militaires, agents consulaires ou diplomatiques).

Notre expérience (vécue en mars 2011)

Après vérification des pièces constitutives et du respect de l'échéance d'au moins 4 semaines de la date de mariage souhaitée, la secrétaire de Mairie nous a demandé de préciser un horaire et si nous avions l'exigence que l'Officier civil de célébration de notre mariage fusse le maire ou l'un de ses adjoints assermentés. Elle nous a fixés en outre un rendez-vous avec Monsieur le maire. Encore une fois, la présence des deux futurs époux était obligatoire.

Le rendez-vous avec le Maire permet, d'abord, de faire connaissance, ensuite, de faire le point sur la date, l'heure, le lieu de la cérémonie et son déroulement, de préciser la présence ou non d'une photographe professionnel, et, enfin, de relire le brouillon de l'Acte qui sera publié aux bans et au Journal Officiel de la République Française. Vous vous rappelez de notre mésaventure au Consulat du Sénégal en France (étape 5/7) ? Un bon conseil redondant : relisez bien le texte !!

Enfin, par bienveillance, notre Maire nous a proposé de nous offrir pour la cérémonie une allocution sur les événements qui nous ont amenés à nous aimer jusqu'au mariage. A vous de voir si cette perspective vous séduit.

La pratique – Epilogue : « le mariage, enfin ! »

Je vous souhaite qu'il soit aussi merveilleux que le nôtre ! Mais là n'est pas le propos que je veux tenir : durant la cérémonie, relisez bien l' « Acte civil de mariage » que vous et vos témoins vont signer ! Dur, dur vues les émotions, mais ne manquez pas d'en faire part à ces derniers sûrement plus propices que vous à la vigilance.

Notre expérience (vécue en avril 2011)

Bien que très ému, votre serviteur s'est forcé de relire, une fois la cérémonie célébrée (juste avant que soient faites les photos dans les locaux de la Mairie) l'Acte de mariage, mais aussi le Livret de famille. Devinez quoi ? Il y avait une erreur dans ma date de naissance inscrite dans le Livret de famille ! Décidément, j'ai cumulé en mon nom les malchances mais heureux de m'en rendre compte le jour même, car cela a pu être corrigé avant que nous eûmes quitté la Mairie.

A ce titre, c'est là que j'ai appris que se rendre compte d'une erreur dans l'Acte civil de mariage ou dans le Livret de famille, même dès le lendemain, aurait été l'objet d'une requête très longue et compliquée auprès d'un Tribunal administratif !

Quelques derniers mots que je ne peux contenir après l'écriture de ce long post : Ne lâchez rien dans vos démarches administratives, car, croyez-moi, elles ne constituent que quelques pierres à l'édifice de votre Histoire et qu'elle est trop belle à vivre. Que vive l'Amour sans (administratives) frontières !