button011_A-propos-AFS.pngbutton021_Conseils.pngbutton031_Sen-Sej90.pngbutton042_Fra-Sej90.pngbutton051_Fra-Sej365.pngbutton061_Sen-Mariage.pngbutton071_Fra-Mariage.pngbutton081_Fra-Quel-Visa.pngbutton091_Fra-VLSTS.pngbutton101_Fra-TS1.pngbutton111_Fra-TS10.pngbutton121_Fra-Regrouo-Fami.pngbutton141_Fra-Natur-Mariage.pngbutton151_Sen-Natur-Mariage.pngbutton131_Fra-Immig-Droit.pngbutton161_Fra-Vie.pngbutton171_Liens-Utiles.pngbutton181_MaJ.png

liseret.png

 

 

Points abordés

Séjourner en France < 3 mois

resume.png

-          Réglementation

-          Document incontournable

-          Exemptions

-          Où demander l’AA ?

-          Combien ça coûte ?

-          Implication de l’AA et durée à demander

-          Motifs de refus de l’AA

-          Schengen

-          Types de visas

-          Expérience perso en 2011

 

 

 

Une réglementation qui évolue : les textes applicables à partir de fin 2015

Pour celles et ceux qui ont pris la peine de lire l’introduction générale de ce site, vous savez maintenant que si ce site évolue, c’est pour tenter de suivre celle de la réglementation ! Aussi, vous m’accorderez qu’elle n’est pas simple ; du reste, je vous avoue qu’il m’a parfois fallu du temps avant de (penser) tous les comprendre. Dès lors, si je vous propose de vous l’expliquer de la manière la plus claire et la plus scrupuleuse possible. Veuillez me lire avec prudence ! En effet, et peut-être l’avez-vous subodoré, bien que j’ai l’habitude de lire et d’interpréter des textes de lois eu égard à ma profession, je ne vous cache pas que je ne suis pas juriste.

En conséquence, nonobstant mes efforts de rigueur, je vous demande modestement de ne pas considérer mes interprétations pour « argent comptant » et vous invite ainsi à consulter les liens directs aux textes que je tente de vous exposer. J’ajoute que, dans ces  cas, les liens directs que  je propose sont toujours dirigés vers des sites gouvernementaux « officiels ». Par ailleurs, si vous observez et/ou jugez une erreur de ma part sur ces pages, n’hésitez pas à me les faire partager afin que je puisse faire évoluer ce site dans les meilleures conditions.

S’agissant de notre expérience « pratique », j’ai finalement décidé de la laisser car beaucoup de vos mails m’ont encouragés à le faire. Et pourtant… sur ce sujet du visa « court séjour », cela date de 2011 ! Et à l’époque, au Sénégal, pas de « VFS Global » ! Chers lecteurs, vous comprendrez donc que c’est une partie que j’ai quand même censurée, car complètement inadaptée aujourd’hui.

Convention

Entendez que les articles que je cite dans cette rubrique font référence au « Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile » dans sa version consolidée fin 2015.

Seuls les agents diplomatiques ou consulaires ne sont pas concernés sous réserve de répondre à l’un des cas détaillés aux articles codifiés R./L.7xxx selon l’article L.111-4 disponible en cliquant ici.

Le texte intégral du « Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile » est disponible en cliquant ici.

Le texte intégral du Décret n° 2011-1049 du 06/09/2011 est disponible en cliquant ici.

Les personnes souhaitant séjourner en France, mais dans les territoires particuliers que sont les îles de Wallis et Futuna, la Polynésie française, la Nouvelle Calédonie ou les Terres Australes et Antarctiques françaises (!) sont régies par les Ordonnances suivantes décrites dans l’article L.111-2 disponible en cliquant ici.

Exemptions

Evidement, les citoyens européens et les personnels en mission diplomatique ou consulaire (avec quand même une carte spéciale délivrée par le Ministère des affaires étrangères, sauf pour certains pays comme la Russie ou la Chine par exemple, où il faut un « visa de circulation » délivré par un Consulat français) n’ont pas besoin de visa pour un court séjour en France…

C’est une autre évidence mais je la précise malgré tout : si vous avez déjà un « Visa long séjour » ou un « Titre de séjour » délivré par la France et en cours de validité, aucune démarche n’est nécessaire !

Ensuite, il existe pas mal de pays ayant des accords spécifiques avec la France et pour qui lesquels le « visa court séjour » n’est pas nécessaire.

Ces pays sont : Suisse, Andorre, Antigua et Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Bolivie, Brunei, Canada, Chili, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Israël, Malaisie, Maurice, Monaco, Nicaragua, Nouvelle Zélande, Panama, Paraguay, Saint-Christophe et Nieves Saint-Marin, Saint-Siège, Seychelles, Uruguay, Australie, Brésil (sauf pour la Guyane), Corée du Sud, Etats Unis, Japon, Mexique, Singapour, Venezuela, République Populaire de Chine (uniquement pour des passeports issus des régions administratives de Hong Kong et de Macao).

C’est également le cas pour les pays suivants, à condition que leur titulaire dispose d’un passeport dit « biométrique » : Albanie, Bosnie, Monténégro, République de Macédoine (ex-République yougoslave de Macédoine, abrégé en ARYM), Serbie.

Pour un demandeur de Taïwan, c’est aussi le cas sous couvert que son passeport porte le numéro de sa carte d’identité.

Il existe, enfin, pas mal d’autres exceptions assez pointues. Ce sont, par exemple, les ressortissants des pays titulaires d’un passeport britannique portant sur la page des données personnelles la mention « British Overseas Territories Citizen » ou « British Dependent Territories Citizen » et les cas de certains pays limitrophes dont l’accès est limité pour tout ou partie de la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin et/ou Saint-Barthélemy.

Bon, je vais arrêter ce « mauvais » suspens : le Sénégal n’est pas exempté d’un « visa court séjour »

Pour un visa de court séjour dit « Vie privée et familiale », y-a-t-il un document incontournable ?

Oui. C’est le « justificatif d’hébergement ». Il prend la forme d’une « Attestation d’accueil ».

Le texte qui réglemente ces faits est l’article L.211-3.

L’ « Attestation d’accueil », est-elle toujours obligatoire ?

Non. Les cas suivants en sont exemptés :

-            Séjour à caractère humanitaire,

-            Echange culturel,

-            Cause médicale « urgente »,

-            Obsèques d’un « proche »,

-            Maladie d’un « proche ».

Le texte qui réglemente ces faits est l’article L.211-10.

Où demander / faire valider l’ « Attestation d’accueil » ?

L’ « Attestation d’accueil » et tous ses justificatifs (dont l’engagement de l’hébergeant) sont à entreprendre à la mairie du lieu d’hébergement, voire de l’arrondissement de mairie s’il a lieu.

Le texte qui réglemente ces faits est l’article L.211-4.

L’ « Attestation d’accueil », est-elle gratuite ?

Non. L’hébergeant devra payer 30 Euros (soit 19 700 FCFA).

Le texte qui réglemente ces faits est l’article L.211-8.

Qu’implique l’ « Attestation d’accueil » et quelle durée demander ?

Cela implique une prise en charge sur une durée déterminée.

Sa durée doit être d’au moins celle du visa ou de 3 mois. Par la pratique, je vous recommande fortement d’inscrire une durée de 3 mois à partir de la date de début du visa, même si le séjour réellement voulu est moindre…

La date de décompte doit être celle que l’étranger déclare pour sa demande de visa.

Le texte qui réglemente ces faits est l’article L.211-4.

Pour quels motifs peut être refusée l’ « Attestation d’accueil » demandée en mairie ?

Les motifs possibles sont :

-            Impossibilité pour l’hébergeant de présenter les justificatifs demandés en mairie,

-            Les justificatifs démontrent que l’hébergé « ne peut être accueilli dans des conditions normales de logement »,

-            Une vérification faite au domicile de l’hébergeant démontre que l’hébergé « ne peut être accueilli dans des conditions normales de logement »,

-            Si la mairie souhaite enquêter dans le domicile de l’hébergeant afin de s’assurer des conditions d’accueil, le refus de l’hébergeant de signer un consentement de visite à son domicile (cela peut-être fait par des agents habilités AS/L de la mairie ou l’O.F.I.I.),

-            Les indications sur l’ « attestation d’accueil » sont inexactes,

-            Les précédentes demandes d’ « attestation d’accueil » ont fait apparaître un « détournement de procédure » (enquête de police ou de gendarmerie possible).

Les textes qui réglementent ces faits sont l’article L.211-5 et l’article L.211-6.

La théorie de notre expérience vécue en avril 2011

Pour qu'une personne sénégalaise puisse séjourner en France pour une durée courte, c'est-à-dire de 3 mois maximum, il faut obtenir un visa de court séjour (ou visa de type C, à ne pas confondre avec les visas de type A ou VTA qui sont réservés aux transits aéroportuaires). La demande doit se faire au Consulat de France au Sénégal. Un « Titre de séjour » n'est pas requis.

Bon à savoir

Pour un court séjour, le visa est commun à tous les pays de l'espace Schengen. Ils permettent donc un séjour en France mais aussi dans tous ces pays européens (mise à jour de ces pays faite au 18/03/2011) :

-       Allemagne,

-       Autriche,

-       Belgique,

-       Danemark,

-       Espagne,

-       Estonie,

-       Finlande,

-       Grèce,

-       Hongrie,

-       Islande,

-       Italie,

-       Lettonie,

-       Lituanie,

-       Luxembourg,

-       Malte,

-       Norvège,

-       Pays-Bas,

-       Pologne,

-       Portugal,

-       République tchèque,

-       Slovaquie,

-       Slovénie,

-       Suède,

-       Suisse.

Bien qu'il existe des nationalités exemptées de demande de « visa de court séjour pour l'espace Schengen », ce n'est pas le cas du Sénégal... En revanche, le titulaire d'un « visa de long séjour » ou d'un « titre de séjour » valide dans un de ses Etats n'a pas à effectuer les démarches suivantes. En outre, le Consulat de France au Sénégal peut délivrer des visas pour la République Centrafricaine et Djibouti en qualité de représentant étatique.

Le « visa de court séjour » est valable pour sa durée contractuelle (donc, moins de 3 mois) qui peut être ininterrompue ou de plusieurs entrées dans l'espace Schengen ; vous avez ainsi, si vous le souhaiter, la liberté d'effectuer plusieurs voyages durant cette période valide.

Il y a plusieurs sortes de « visa de court séjour »

Il existe plusieurs types de « visas de court séjour » (la page contenant toutes ces informations, mais également les visas dits de « long séjour ».

A propos des visas dont le « court séjour », les démarches à effectuer sont accessibles en cliquant ici.

Les types de visa courts séjour sont :

-            Visite professionnelle,

-            Visite familiale, visite privée, visite touristique,

-            Employés de maison, domestique, chauffeur au service d’un étranger ou d’un français accompagnant son employeur,

-            Visite professionnelle de journaliste,

-            Artiste,

-            Sportif,

-            Motif médical,

-            Motif religieux,

-            Ascendant étranger à charge d’un Français ou de son conjoint étranger (sans établissement en France),

-            Ascendant étranger non à charge d’un Français ou de son conjoint étranger (sans établissement en France),

-            Conjoint de ressortissant français (sans établissement en France),

-            Court séjour en vue d’un mariage avec un ressortissant français (sans établissement en France),

-            Etudiant concours,

-            Famille de ressortissant de l’UE (Union Européenne) ou de EEE (Espace Economique Européen) ou Suise (nota : ce visa concerne une visite pour un court séjour ou un long séjour pour établissement),

-            Renouvellement de visa de circulation pour voyages d’affaires.

La Pratique de notre expérience en avril 2011 – Inutile en 2015 ?

Notre expérience : demande de visa de court séjour de type "visite touristique, familiale ou professionnelle"

Sur la première version de ce site, relater notre expérience sur le sujet pour mieux vous aider avait un sens… Les choses ont tellement changées au Sénégal depuis que je vais me contenter de vous laisser que les seules parties encore pertinentes.

Sachez que l’organisme privé chargé de constituer le dossier auprès des autorités françaises est VFS Global.

Je précise malgré tout que, en ce qui nous concerne, nous n'avons usé que du visa de type « touristique ». La raison ? Parce que nous nous sommes fait convaincre que le visa spécifique « visa en vue de se marier » est très souvent refusé. Nous ne savons malgré tout pas si cela est bien fondé, mais nous n'avons pas voulu prendre ce risque. Sachant que le  visa « visite touristique, familiale ou professionnelle » n'est malgré tout pas hors la loi pour nos démarches de mariage civil, nous l'avons donc préféré à l'autre.

Les pages qui suivent ne détaillent donc que des demaRches pour le « visa de court séjour touristique et familial » a faire en France par l’hebergant

A propos du justificatif d'hébergement : la solution de l’ « Attestation d’accueil »

L’article L.211-3 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers, rend ce document obligatoire pour les visas de court séjour intitulés « Vie privée et familiale ».

Pour notre part, en ce qui concerne le justificatif d'hébergement, nous avons toujours opté pour l’ « Attestation d’accueil » et nous ne pouvons apporter notre expérience que sur ce sujet.

index6.jpgLa personne Sénégalaise qui veut venir en France doit avoir en main ce document. Il faut donc que la personne résidente en France fasse au préalable les démarches et envoie par voie postale ce document complet à la personne Sénégalaise.

Le français doit se rendre à la mairie de son lieu de résidence afin de demander de remplir une « Attestation d’accueil ». Mais il ne faut pas y aller les mains vides...

A ce titre, je précise que toutes les mairies ne sont pas à égale procédure : si mon beau-frère se contente de demander de remplir une « Attestation d’accueil », sa mairie ne lui exige qu'une copie de sa pièce d'identité, une lettre d' « Attestation d'hébergement » et un timbre fiscal.

Pour ma part, ma mairie m'avait fait "la totale". Cela aura ainsi le mérite que je puisse vous exposer un dossier que je pense être exhaustif tellement il est riche...

Le lien pour vérifier mes dires est le suivant : cliquer ici.

A l’époque – en 2011 -, j'ai ainsi dû me présenter avec les originaux (sauf le passeport de ma chérie bien sûr) et une photocopie de tous les éléments suivants :

-      Photocopie du passeport de ma chérie,

-      Ma pièce d'identité en cours de validité,

-      Un justificatif du lieu de mon domicile daté de moins de 3 mois (facture EDF ou quittance de loyer...),

-      Un justificatif de la situation de mon domicile (pour ma part, étant locataire, mon bail où doivent être indiqués la surface habitable et le nombre de pièces),

-      Mes trois derniers bulletins de salaire (afin de justifier de la suffisance de mes revenus pour accueillir une personne),

-      Mon dernier avis d'imposition sur les revenus (afin de justifier, d'une part, à nouveau mes revenus, et, d'autre part, le nombre de personne déjà résidentes dans mon domicile à travers le quotient familial),

-      Un timbre fiscal  d'un montant de 30 €uros (à acheter au préalable dans un centre des impôts ou chez un buraliste),

-      Une lettre manuscrite, où je devais rappeler :

-      Mon nom,

-      Mes  prénoms,

-      Mon adresse complète,

-      L’adresse complète de mon hôte,

-      Le motif de l'invitation,

-      Une petite prose à propos de l'hébergement,

-      Une autre prose à propos des conditions d'hébergement (y indiquer que le logement est salubre et son nombre de pièces ainsi que sa surface),

-      La période proposée pour l'hébergement (rappeler les mêmes dates que celles déclarées dans le certificat)

-      Dater la lettre,

-      Signer la lettre.

Veuillez noter que mon dernier avis d'imposition a servi également de justificatif de domicile, mais dans ma mairie, ils m'en ont exigé deux.

Bref, avec tout ce dossier, on me remet le document d' « attestation d'hébergement ». Je dois remplir obligatoirement sur place, à la mairie donc, selon mes données issues de mes justificatifs. J'ai dû écrire au stylo bille de couleur noire, lentement, proprement et très lisiblement, le tout en CAPITALES D'IMPRIMERIE et sans rayures ni fautes.

A ce sujet, heureusement, la mairie m'a prévenue avant de le remplir : chaque document est unique et numéroté (numéro préfectoral) et ne peut être changé en cas de faute ou de rayures, sauf si je paye un nouveau timbre fiscal de 30 euros... De plus, on m’indique que le Consulat de France au Sénégal peut refuser la demande de visa s’il juge l’écriture trop peu lisible.

De ces indications, lorsque je complétais la demande de « certificat d’hébergement », non seulement j’écrivais très lisiblement, mais je n’ai pas hésité à solliciter la secrétaire de mairie dès que j’avais le moindre doute sur ce que je devais renseigner.

Autre point important qui mérite ce conseil : les dates de séjour. Ne mégotez pas : à partir de la date voulue par votre hôte, faites une demande qui couvre toute une période de 3 mois, même si le séjour réellement voulu n'est que de quelques jours. Là encore, nous n'avons pas voulu prendre le risque de vérifier si c'est vrai et bienfondé : Nous avons toujours fait un « certificat d'hébergement » pour une durée de 3 mois. Nous nous sommes laissés convaincre par des conseillers bienveillants.

La besogne terminée, il faut attendre que le maire y appose sa signature. Il me faudra donc revenir me présenter en mairie pour récupérer l' « Attestation d'hébergement ».

Je peux ensuite la poster en lettre internationale à l'attention de ma chérie. Ouf, ça, c'est fait !

Et si votre visa est refusé...

C'est une situation que nous avons vécue (expérience de février 2011)... L'émotion passée, ma chérie n'a pas baissé les bras : elle a immédiatement demandé une procédure de recours. Il faut requérir auprès de l'agent consulaire l'adresse e-mail du Chargé des Visas.

Sachez que depuis le 05 avril 2011, les Consulats de France sont soumis à une obligation de motivation par écrit de tout refus de visa Schengen. Ceci est inscrit dans le Code communautaire des visas au 2° de l'article 32 : « La décision de refus et ses motivations sont communiquées au demandeur au moyen du formulaire type [...] ». Le modèle type de refus est spécifié à l'Annexe VII dudit Code (pages L 243/35+36).

Sachez également que, toujours dans le Code communautaire des visas au 3° de l'article 32, est inscrit la possibilité pour le demandeur, d'un recours en cas de refus de visa : « Les demandeurs qui ont fait l’objet d’une décision de refus de visa peuvent former un recours contre cette décision. Ces recours sont intentés contre l’Etat membre qui a pris la décision finale sur la demande, conformément à la législation nationale de cet Etat membre. Les Etats membres fournissent aux demandeurs les informations relatives aux voies de recours [...] ».

En conséquence, si vous faites l’objet d’un refus de visa qui ne soit pas dans les règles détaillées ci-dessus, vous pouvez invoquer un recours type de « non-respect du Code communautaire des visas ».

Le voyage vers la France

Bien-sûr, il faut que votre passeport soit tamponné sur la page « Visa » lorsque votre avion arrive sur un tarmac européen. Puisque le « Visa » est valable pour tout l'espace Schengen, un tampon d'un pays tiers vaut celui de la France. Donc, si vous avez une escale par le Portugal, l'Espagne ou la Belgique par exemple, le tampon de leur Police des Airs et des Frontières « P.A.F. » vaut celui de la France ; inutile donc de courir après celui de notre maréchaussée tricolore...

En savoir davantage

En ce qui concerne les visas pour l'espace Schengen, il existe un "Code communautaire des visas" qui est publié au Journal Officiel de l'Union Européenne.

Parmi les choses qui y sont intéressantes, j'y ai relevées les motifs de refus, qui toutefois ne se soustraits pas aux visas délivrés à titre exceptionnel pour "raisons humanitaires, d'intérêt national ou d'obligations internationales".

Les motifs de refus possibles sont :

-      Si la demande présente un document de voyage faux ou falsifié,

-      Si le demandeur ne fournit pas de justification quant à l’objet et aux conditions du séjour envisagé,

-      Si le demandeur ne fournit pas la preuve qu’il dispose de moyens de subsistance suffisants, tant pour la durée du séjour envisagé que pour le retour dans son pays d’origine ou de résidence, ou pour le transit vers un pays tiers dans lequel son admission est garantie, ou n’est pas en mesure d’acquérir légalement ces moyens,

-      Si le demandeur a déjà séjourné sur le territoire des Etats membres pendant trois mois au cours de la période de six mois en cours, sur la base d’un visa uniforme ou d’un visa à validité territoriale limitée,

-      Si le demandeur fait l’objet d’un signalement diffusé dans le SIS [= Système d'Information Schengen] aux fins d’un refus d’admission,

-      Si le demandeur est considéré comme constituant une menace pour l’ordre public, la sécurité intérieure ou la santé publique, au sens de l’article 2, point 19, du code frontières Schengen, ou pour les relations internationales de l’un des Etats membres, et, en particulier, qu’il a fait l’objet, pour ces mêmes motifs, d’un signalement dans les bases de données nationales des Etats membres aux fins de non-admission,

-      Si le demandeur n’apporte pas la preuve qu’il dispose d’une assurance maladie en voyage adéquate et valide,

-      S’il existe des « doutes raisonnables » sur l’authenticité des documents justificatifs présentés par le demandeur ou sur la véracité de leur contenu, sur la fiabilité des déclarations effectuées par le demandeur ou sur sa volonté de quitter le territoire des Etats membres avant l’expiration du visa demandé.

Pour consulter ce document : cliquez ici.